La confiance en soi est une des demandes les plus fréquentes en cabinet
Pourtant c’est une demande peu précise qui cache souvent de nombreux mythes et croyances, ainsi que des problématiques bien différentes de la confiance.
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La confiance en soi, c’est quoi exactement ?
Beaucoup de personnes disent ne pas avoir confiance en elles… mais oublient souvent qu’elles ont confiance dans de nombreuses situations de leur vie quotidienne. De même, certains diront qu’ils n’ont jamais connu la confiance en eux mais c’est bien souvent qu’ils ne remontent pas jusqu’à leur petite enfance ou les enfants n’ont pas encore appris à se poser des questions, à se juger et à se dévaloriser.
L’absence de confiance est souvent liée à un contexte très précis et est souvent une incompétence apprise.
Comment ça se manifeste ce manque de confiance ?
Une personne qui manque de confiance pourra avoir des pensées négatives (« « je suis nul », « je n’y arriverai jamais », « je suis un incapable », etc), des peurs, des blocages, des inhibitions, qui vont la gêner ou l’empêcher d’agir. Ça peut se manifester dans ses relations avec les autres par une sorte de timidité excessive, une réserve permanente : on attend d’être en confiance pour se livrer un peu, on a peur d’être ridicule, on a peur du jugement des autres, etc. ou dans le travail (peur de prendre la parole en public, de prendre des initiatives).
Du coup les personnes qui manquent de confiance en elles ont tendance à penser que ceux qui réussissent ont confiance en eux ! Alors qu’en fait quelqu’un qui a confiance est bien souvent quelqu’un qui « y va » tout simplement sans se poser de questions. On peut donc dire que la confiance en soi est bien souvent l’absence de peur. Ce n’est pas une émotion comme la tristesse, la joie, la colère etc. la confiance en soi est souvent une conséquence d’émotions absentes ou présentes.
Comment travailler sur la confiance en soi en hypnose ?
Le travail en hypnose se situe sur plusieurs niveaux :
- Le travail sur les peurs: la personne se sent incapable d’agir mais sans en comprendre la raison. Ça peut être dû à une réactivation de souvenir inconscient associé à une émotion négative (peur, honte, dégoût, etc.)
- Le travail sur le rapport à l’échec, au perfectionnisme ou à la peur de réussir : il peut s’agir de souvenirs conscients ou non, d’expériences vécues comme des échecs. Lorsque la personne pense à agir, ces souvenirs lui reviennent en mémoire et le sentiment d’échec et la souffrance qui en résulte la bloquent et l’empêchent d’agir.
- Le travail sur l’image et l’estime de soi. Le but est de modifier les croyances négatives sur soi-même : celles qui sont à l’origine des pensées négatives (« je suis nul », « je n’y arriverai jamais », « je suis un incapable », etc.). Ces croyances ont pu être créées par des expériences de vie, souvent vécues comme des échecs, qui ont été mémorisées à un niveau inconscient.
- Le travail sur le regard de l’autre et le jugement
- Le travail sur la différence entre la confiance et la certitude. Il peut juste s’agir d’habitudes, de comportements répétitifs qui sont devenus automatiques, alors que la cause initiale a disparu. La personne a pris l’habitude de ne pas agir, et ne pense plus à le faire alors qu’elle en aurait maintenant la possibilité.
Ce ne sont, bien sûr, que quelques piste et on se rend souvent compte que beaucoup de personnes disent ne pas avoir en confiance en elles, mais qu’en fait elles cherchent inconsciemment à être sûr de ce qu’il va se passer (que tout se passera bien et comme prévu). Or il est impossible d’être sûr de l’avenir ou de contrôler ce que les gens pensent et disent. Avoir confiance en soi et en l’avenir est un travail sur l’acceptation et la confiance en sa capacité de gérer toutes les situations. A partir du moment où on sait gérer la situation la pire alors il est facile de se dire qu’on saura gérer toutes les autres.
Quelques exemples d’application de la confiance en soi
En cabinet, les applications les plus courantes sur la confiance en soi sont les suivantes :
- prise de parole en public
- gestion de l’autorité et des rapports hiérarchiques, apprendre à dire non
- se lancer dans un projet
- le contact avec les autres, les contextes sociaux
- Oser passer à l’action, prendre une décision, etc.
Quelques séances suffisent pour prendre conscience des blocages, des croyances ou des peurs qui empêchaient d’agir et enfin passer à l’action ! Parfois il n’est même pas nécessaire de comprendre le pourquoi du comment pour juste pouvoir mobiliser des ressources que l’on a et que l’on utilise facilement et automatiquement dans un autre domaine de sa vie !
